Stéphane Vial est professeur à l’École de design de l’UQAM, où il enseigne la théorie du design et le design d’interaction (voir IxD UQAM) dans le programme de baccalauréat en design graphique, dont il a présidé en 2020-2021 le sous-comité d’autoévaluation décennale. Il est aussi titulaire de la Chaire Diament, Chaire de recherche stratégique de l’UQAM en design pour la cybersanté mentale, et directeur de la rédaction de la revue internationale de langue française Sciences du Design, publiée aux Presses universitaires de France.

Il est l’auteur de nombreuses publications et de plusieurs livres publiés aux Presses universitaires de France : L’être et l’écran: comment le numérique change la perception et Court traité du design (collection “Quadrige”), tous deux publiés en anglais en un seul volume chez MIT Press sous le titre Being and the Screen ; mais aussi Le design (collection “Que sais-je ?”), qui en est à sa troisième édition ; ou encore Kierkegaard, écrire ou mourir (collection “Perspectives critiques”). Il a également co-dirigé deux ouvrages collectifs, Advancements in the Philosophy of Design (Springer) avec Pieter Vermaas, et Design et innovation dans la chaîne du livre : écrire, éditer, lire à l’ère numérique (Puf) avec Marie-Julie Catoir-Brisson, ainsi que plusieurs numéros de revues (Sciences du Design, MEI : Médiation Et Information). Il est aussi le fondateur et gestionnaire de la liste de diffusion Recherche-Design.org (1400+ membres).

Ses recherches actuelles s’organisent autour de deux axes. Le premier axe porte sur le design pour la cybersanté mentale (design for e-mental health) et se développe principalement dans le cadre de la Chaire de recherche Diament, et à titre de chercheur régulier au sein du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CR-IUSMM) du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Le second axe porte sur la terminologie du design et se développe principalement dans le cadre du projet Vocabulaire du design, et à titre de chercheur régulier au sein de l’équipe GREN (Groupe de recherche sur les éditions critiques numériques) du CRIHN (Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques).